mardi 23 octobre 2012

"T'as pas une clope ?"

La semaine dernière, vers 22h après un verre chez des potes, je rentre chez moi. Je dois passer par une rue un peu mal famée. Une fois de plus, un type bien aviné, 35-36 ans, me croise et me demande si j'ai une clope. Je réponds "non, désolé, je ne fume pas". Il me traite de "fils de pute" et commence à me suivre. Clairement il cherche la bagarre. Manque de bol, je n'aime pas ça, et j'ai autre chose à faire. Je marche donc rapidement, il finit par abandonner (merci l'alcool !). J'arrive chez moi passablement stressé, et de mauvaise humeur ! Je raconte la scène à ma copine, qui me dit "ah, moi j'en ai croisé un comme ça en rentrant, sans doute le même, il voulait me draguer"... Elle était surprise que moi aussi je me fasse provoquer.

Entre chercher du cul, ou la baston, je ne sais pas ce qui vaut le mieux... Et quand on dit que la rue est soi-disant le "territoire des mâles", c'est faux. C'est le territoire de quelques désoeuvrés comme celui que j'ai croisé, pas "des hommes", qui ont pour la plupart eux aussi la boule au ventre quand ils doivent passer dans ce genre d'endroits, surtout quand on est bien habillé. J'aimerais que les femmes, qui se plaignent d'être draguées, en soient aussi conscientes. On ne se fait pas draguer, mais on se fait insulter, provoquer, souvent pour déclencher la bagarre. Et ça n'est pas plus agréable !

Kader


jeudi 11 octobre 2012

Femmes à bagages...

Nouvelle histoire dans le train.

Le TGV arrive à Paris-Est, comme d'habitude les gens sont depuis 10 minutes debout dans le couloir... une fois la majorité descendue, je me lève pour faire de même. 
Une femme de la quarantaine, environ 1,75m (comme moi), a l'air d'attendre... elle regarde quatre femmes assez grandes passer devant moi, puis me pose la question habituelle, regardant sa valise : "vous pouvez m'aider"
Aider, je veux bien. Mais quand elles disent "m'aider", en fait, ça veut dire "le faire à ma place, pendant que je vous regarde". Et là, tel que c'est demandé, c'est plus un ordre qu'une vraie question. Il est impossible de dire non.

Donc bien gentil, je m'exécute, et me jure de répondre la prochaine fois "si vous avez pu la monter, vous devriez pouvoir la descendre !". Ou bien : "on ne voyage pas avec des bagages qu'on ne sait pas manier". Aucun homme, même âgé, ne se permet cela. Mais elles, si, puisqu'à tout âge elles trouveront toujours un boy à disposition... 
Et je sais bien que je ne pourrai pas dire "non", car je suis là pour ça ! Si je ne le fais pas, je ne suis pas un "homme fort", comme elles disent... Donc pas vraiment un homme. La pire insulte... Le système est bien rodé !

D'accord, ce n'est pas bien grave. Mais quand ça vous arrive presque à chaque voyage, au bout d'un moment, ça fatigue !

Kaelig.